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Orage et souvenirs [Tristan]

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Orage et souvenirs [Tristan] Empty Orage et souvenirs [Tristan]

Message par Vanoute Mer 21 Oct - 12:37

Mel’ avait toujours détesté les orages. D’ailleurs, ça avait été un peu son enfer dans la tour Gryffondor. Non, mais…une TOUR et un ORAGE, ça ne faisait pas réellement un mixe intéressant pour la pauvre brunette. Aussi haut, elle les entendait plus, les gros coups de tonnerre. Mais au moins, elles étaient cinq filles dans le dortoir alors ce n’était pas si mal, question de survie. Seule, elle serait bien morte la pauvre.

En ce moment, elle n’entendait pas l’orage, parce qu’elle était dans les cachots, dans son bureau. Il avait un chaudron qui bouillonnait et d’autres instruments qui s’activaient un peu tout seul grâce à la magie. Sa concentration l’empêchait également d’entendre les échos lointains du tonnerre. Heureusement. Elle ne pourrait pas dire quelle heure il était. Tard probablement. Elle avait été prendre son souper avant de descendre illico là…et elle n’avait plus regardé l’heure. L’enseignante voulait préparer une potion pour son cours de demain, elle avait des trucs qu’elle voulait corriger et une leçon qu’elle voulait améliorer. Oui, Mel’ se donnait beaucoup pour ses élèves. Ce qui n’était pas mal non plus quand même! Tout ça pour dire qu’elle finit bien par finir tout ça. Elle attrapa quelques bouquins de la bibliothèque et sortit de son bureau. Il faisait très sombre, le couvre-feu était sûrement passé.

Elle avait réussi à combattre sa peur du noir durant la guerre, parce qu’elle avait erré souvent durant la nuit dans les corridors de Ste-Mangouste…mais là, c’était très sombre et le silence oppressant se changea tranquillement, comme un écho lointain se faisait entendre. Merde. Un orage. Pourquoi avait-elle pensé à Ste-Mangouste aussi. Elle avala sa salive et accéléra le pas.

Le pire ce fut lorsque la brunette atteignit le Hall d’entrée. Les coups de tonnerre étaient bien audible, le bruit de la pluie qui battait sur les fenêtres aussi. Elle se figea d’ailleurs lorsqu’un coup de tonnerre accueillit son entrée dans la salle. La jeune femme fermit un bref moment les yeux en prenant une bonne inspiration. Non, les orages elle les avait détestés, mais maintenant ils étaient associés à la peur et la crainte. Les coups de tonnerre lui rappelaient les sorts qui avaient frappés la bâtisse. Les éclairs ressemblaient aux sorts qu’elle avait vus au loin lors de l’attaque. Mel’ avait eu de la chance cette nuit-là, elle n’avait pas été blessée. Du moins pas physiquement, mais la peur avait frappée bien fort malgré la bravoure qu’elle avait ressentie durant ce moment. C’était l’adrénaline. Elle revivait maintenant que la peur. Une sueur froide sembla naître sur sa nuque alors qu’elle se convainquit de reprendre sa marche. Deux étages. Seulement deux étages et elle pourrait bien s’enterrer sous ses couvertures avec de la musique en espérant couvrir le bruit.

Elle marchait rapidement, mais le coup de tonnerre qui ébranla le château à ce moment aurait pu réveiller tout le monde. Elle en renversa ses livres par terre et plaqua une main sur ses lèvres pour couvrir sa petite exclamation de surprise. Ça allait aller. Ce n’était qu’un orage. Mel’ s’appuya sur la rampe en serrant fortement le bois entre ses doigts. Elle était figée. Elle revoyait les masques des Mangemorts, revoyait les gens qui étaient renversés, le sang…les cris…

Ses membres se mirent à trembler, non, il fallait qu’elle se calme…respirer…lentement…très lentement.

Vanoute
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Message par Marie_Eve_1989 Jeu 22 Oct - 11:18

La Brunette n'aimait pas les orages? Tient, étrange, car le Blondinet, lui les adorait. La vie est faite ainsi. De contraires en contraires, on s'attire non? Deux négatifs donnent un positifs? C'est peut-être pour cette raison que ces deux êtres étaient toujours attirées l'un vers l'autre, il devait avoir une sorte de gravité qui les attirait toujours l'un à l'autre et cela tombait souvent lorsque la Mademoiselle était dans une situation embarrassante. La vie si bien fait des fois.

Lui, il revenait de l'extérieur! Que faisais-il là? Aller savoir, mais il venait de là. Donc, tout trempé, le visage perlé de gouttelettes, ses vêtements lui collant à la peau, ses cheveux de blé éparpillés sur le dessus de sa tête, il entra dans le hall d'entré. Il devait faire attention, il ne voulait pas se prendre par le Professeur qui inspectait le couvre-feu! Il ne voulait pas se justifier de sa présence dans les couloir de l'école et surtout de sa présence à l'extérieur. Donc, les mains dans les poches, il se dirigea vers les escaliers, gardant toujours un oeil aux alentours. C'est peut-être pour cela qu'il ne l'avait pas tout de suite remarqué.C'est le bruit de ses livres au sol qui attira son regard en premier. Un regard aux livres et ensuite au dos de la jeune femme qui se tenait là. Dans les marches, agrippée à la rampe. Il la reconnu tout de suite.

Le Prince prit un moment a l'observé. À regarder son dos, sa nuque, ses cheveux. Il n'avait pas toujours l'occasion de faire cette inspection et il prit le temps cette fois-ci de le faire. 10, 20, 30 secondes. Tout au plus. Il se doutait bien qu'elle avait peur, car depuis qu'il l'observait, le Professeur des potions ne bougeait pas. Donc, il s'avança, lentement, à pas feutrés, pour pas qu'elle l'entende. Il prit ses livres au sol, monta les marches et arriva à sa hauteur. À la même marche, épaule à épaule. Un bras tenait ses livres, alors que le plus proche d'elle s'approcha de sa main libre à elle. Il glissa ses doigts humides, dû à la pluie, sur son avant-bras, délicatement. Il ne voulait pas lui faire plus peur non plus.

"Vous avez échappé ceci..."

Léger murmure, crié n'aurait pas été une bonne idée dans ce contexte. Le Stagiaire ne savait même pas s'il était rassurant, mais bon, il voulait quand même l'aide et la faire un peu détendre.

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Message par Vanoute Jeu 22 Oct - 17:47

Blanche-Neige faisait trop d’association dans sa tête. C’est pourquoi il avait des choses qu’elle n’aimait pas pour aucune raison évidente. Elle associait des lieux avec des souvenirs. Comme la bibliothèque par exemple. Oui, son cerveau était comme ça. Pareil avec les objets d’ailleurs. C’est pour ça qu’elle pouvait garder des trucs durant des éternités, le souvenir qui y était rattaché était important. Là, l’orage avait une nouvelle signification. Mais dans ce cas-ci, c’était plutôt un traumatisme. Ça allait sûrement partir avec le temps. Du temps et de la patience.

Elle n’eut pas conscience qu’une personne était dans la même pièce qu’elle, elle tentait juste de reprendre le contrôle de son corps, mais surtout de ses pensées. Parce que parfois ses pensées se prenaient comme dans des escaliers. Elles tentaient de remonter les marches, de continuer, mais elles se prenaient dans tous les petits défauts et parfois elles descendaient plus bas. Ouais, c’était difficile à expliquer.

Mel’ avait attaché ses cheveux en une queue de cheval rapide pendant qu’elle faisait ses potions. Quelques mèches encadraient son visage, mais ça, le Prince ne put pas le voir tout de suite. Elle portait une robe noirâtre, mais avec le peu de lumière dans la pièce, elle aurait pu être d’une toute autre couleur. Manches trois quarts, simple, élégant. Elle était quand même enseignante, elle se devait de se vêtir comme il se fallait.

Elle avait les yeux fermés quand elle réalisa qu’une personne était pas trop loin d’elle. Elle n’eut, heureusement, pas peur de la présence d’un autre être humain. Elle pouvait avoir des souvenirs douloureux, mais Poudlard restait rassurant et les gens ne lui rappelaient pas cette nuit à Ste-Mangouste. Ce fut plutôt une énergie qu’un bruit qui sembla témoigner de la présence de cette autre personne. Au touché, elle comprit que c’était Tristan. Pourquoi? Son corps ne réagissait pas de la même façon quand c’était lui qui la touchait. Parce que c’était rare. Le corps aussi enregistre des informations, pas besoin de contact visuel pour confirmer l’information. Pourtant, Blanche-Neige ouvrit ses yeux pour les tourner sur Tristan. Elle avait la bouche très faiblement ouverte parce qu’elle prenait de bonne inspiration. Sa gorgée était sèche. Sa main pivota vers celle de Tristan, d’instinct, mais elle ne bougea pas plus que cela.

À ses mots, elle abaissa son regard d’océan sur les livres qu’il lui tendait. Il fallait qu’elle revienne à la réalité. Pas continuer de débouler les escaliers. Elle murmura alors d’une voix faible.

‘’Je…oui. Merci beaucoup, ce...c’est l’orage qui m’a surpris.’’

Puis elle força un faible sourire, comme pour dire que ce n’était rien. Que ça allait aller. Oui, ça allait aller, mais savoir quand, c’était une autre histoire.

Vanoute
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Message par Marie_Eve_1989 Ven 23 Oct - 8:31

Ha ce Tristan il savait arriver au bon endroit, au bon moment. Il ne savait pas comment l'expliquer, mais il avait un don pour calculer les évènements. Celui-ci était un parfait exemple. Il revenait de dehors. Elle des cachots. Un orage les a surpris tous les deux, mais pas de la même façon! Elle, elle détestait les orages. Lui, il les aimait. Et arrivés en même temps, au Hall, ils s'étaient croisés. La vie est faite ainsi, de hasard ou.... De pas calculés. Aller savoir, nous ne saurons sans doute jamais, la véritable histoire derrière tout ça.

Avant de se rendre à l'extérieur, il s'était changé après ses cours. Il avait enfilé un jeans, style skinny, de couleur beige. Une chemise de jeans composait son haut. Simple, élégant, tout est dans le style et ça le style, il l'avait. Il avait un don des vêtements, tout lui allait bien, autant côté moldu que côté sorcier. Ha, ce Tristan. Il était beau, le saviez-vous? Bref, cette allure était la même, même s'il le Ténébreux était trempé. Même que cela rajoutait à son charme.

Bref, description terminée. Il était encore la. Une main lui tendait ses livres, l'autre, la plus proche de Blanche-Neige, était posée délicatement sur son avant-bras. Il la regardait. C'est qu'elle avait vraiment peur la Mélina. Il pouvait le ressentir en la regardant ou simplement en sentant les pulsions de son coeur avec le contact de sa main sur sa peau. Il ne fit rien à la vue de la main levée de la Mademoiselle. Non. Le Blondinet resta là. Les livres tendus. Le contact humain. Le regard sur elle.

Elle lui avoua que l'orage l'avait surpris. Mignonne petite, pensa-t-il! À la regarder, il se doutait quelque chose de plus intense que l'orage devait l'effrayer ainsi, car comme on le sait, l'Ancien Serpentard avait un don pour lire la jeune femme. Ignorant comment, il se doutait régulièrement de comment elle se sentait, de comment elle ressentait les choses.

"Moi aussi, l'orage m'a surpris..."

Et il sourit, à son tour, à sa façon. Pas trop grand, pas trop petit, juste le sourire parfait. Mais pas pour se dire à lui que tout va bien aller, pour le dire à elle. Il se voulait rassurant le Tristan. En fait , le Stagiaire n'avait peur de rien, mis-à-part à ce qui à trait à Mélina. Et ce n'était pas réellement de la peur, plus de l'inquiétude. Et puis, faut remarqué que l'orage l'a surpris, mais pas de la même façon. Disons, qu'il utilisait un brin d'humour, pour la rassurer.

"Voulez-Vous que je vous raccompagne?"

Et il la regardait toujours. Il n'aimait pas la voir ainsi. C'est étrange ce que les émotions peuvent faire. Elles peuvent pousser un être aussi froid que Tristan en un être attendri, calme et rassurant. Il n'aimait pas ça être ainsi, mais il n'aimait pas ça la voir dans cet état. Complexe situation encore une fois. Bref! Comme pour donner du courage à Mélina, il monta simplement du marche, sans même attendre sa réponse, donnant, avec sa main qui la touche, une légère pression sur son avant-bras. Tristan n'attendait pas sa réponse. Il savait qu'elle avait besoin  d'aide pour avancer et il serait son aide.

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Message par Vanoute Dim 25 Oct - 13:49

Mel’ c’était imaginé bien souvent le destin se moquer royalement d’eux. Les hasards, les rencontres évidentes avaient fait partis de leur histoire depuis le début. Enfin, c’était peut-être un peu trop romanesque dit de cette façon, non? Bref, en ce moment, c’était un heureux hasard pour l’ancienne Gryffondor. Parce que oui, elle aurait réussi à se rendre à sa chambre sans de réels problèmes, accompagnée par la peur et la solitude, mais là, elle pouvait être avec une personne en qui elle pouvait avoir confiance. Étrangement confiance en fait. Elle n’avait pas eu ce réconfort durant ce temps à l’hôpital. Elle avait été entourée d’étrangers qu’elle avait soignés, aidés et écoutés. On s’en contente quand ça se passe, mais maintenant ce n’était pas pareil.

Elle avait remarqué qu’il était trempé et sans avoir besoin de faire des calculs mathématiques, elle comprit bien qu’il venait de l’extérieur. Elle n’était cependant pas assez intriguée pour lui demander ce qu’il faisait à un temps pareil dehors, non. Mais il était là, c’était presque le plus important. Une présence. Une présence aimée en plus pouvait tellement adoucir de grandes peurs. Et même si elle tentait de faire sa fille forte, sa fille solide, là, elle avait peur. Une peur compréhensible quand on connait ce qu’elle a vécu, une peur compréhensible quand on a vécu la guerre finalement. Les gens ne vivent pas ses moments ‘’d’après’’ de la même façon après tout. Tu ne pouvais pas mentir Blanche-Neige. Ton corps tremblait presque, tu entendais ton cœur battre dans ta tête. Et Tristan arrivait tellement à l’analyser en la regardant. C’est sans doute pourquoi elle détourna les yeux dès qu’elle termina sa phrase. Pourtant, elle n’avait pas menti, mais disons qu’elle avait caché bien des éléments importants dans sa simple surprise de l’orage.

Au moins il eut la gentillesse de commencer avec un peu d’humour. Son sourire, qu’elle vit en redressa un peu les yeux, la fit sourire à son tour. Même un très faible ricanement traversa ses lèvres, tout petit, sincère.

‘’Oui, je vois ça.’’

C’était dit dans un délicat murmure alors qu’elle prenait doucement ses livres d’une main. Encore une fois, elle n’eut pas besoin d’un dessin pour comprendre que sa question était en fait l’énonciation d’une action, d’un fait. Il ne lui demandait pas si elle voulait, il allait l’accompagnait. Il ne s’imposait pas, il savait qu’elle en avait besoin, c’était très différent. Elle suivit donc très naturellement son geste quand elle sentit la pression sur son avant-bras. On dirait que son corps se cassait presque quand elle reprit ses mouvements. Elle avait réellement été figée d’horreur au gros coup de tonnerre. Mel’ pencha la tête pour regarder les escaliers un moment puis elle se tourna vers lui, disant encore de cette voix rauque qui trahissait ses émotions.

‘’Merci, c’est vr-.’’

Et elle fut coupée par un autre coup de tonnerre. Elle se stoppa que l’espace d’une demi seconde. Sa peau claire semblaient encore plus laiteuse et surtout, bien froide à cause de la peur. Elle prit une bonne inspiration en continuant de monter les marches, sans aller trop vite, parce que oui, elle appréciait réellement le soutient de Tristan. Un bref coup d’œil sur le côté pour le regarder.

‘’Désolée…’’

Pourquoi? Oh oui, Blanche-Neige, elle passe son temps à s’excuser. Pour tout et principalement pour rien. Elle s’excusait qu’il l’ait surpris comme ça et que, comme une gamine, elle avait besoin d’aide, de réconfort. Oui oui, on sait que c’est stupide, mais c’est Melina. Elle fait toujours ça.

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Message par Marie_Eve_1989 Jeu 29 Oct - 9:07

Ouf! Une chance que Tristan passait par là, car la Mademoiselle aurait passé une bonne partie de la nuit dans ces escaliers, figée à les regarder. Il était un genre de super-héros, des temps modernes, hautain, froid, aidant les jeunes femmes les plus démunies! Oui, les jeunes femmes. Les Hommes n'étant pas trop sa tasse de thé. Peut-être que si Anthony avait besoin d'aide, là ça serait une toute autre histoire. Anthony avait réussi à l'approcher et le Bellâtre l'appréciait de plus en plus. Peut-être que c'est parce qu'il n'avait pas besoin de s'expliquer, de rendre des comptes. Il pouvait rester lui-même. Des soirées sans parler, juste écouter, ou juste être présent. Mais, ça, au grand jamais, il ne le dira au Professeur des Défenses, car il était ainsi, le Tristan, il aimait mieux garder ses émotions pour lui-même. 

Donc, le voici, dans les escaliers, la soutenant d'une main sur son avant-bras, l'aidant à monter les marches, car vraisemblablement, elle avait peur la Mélina! Elle remercia, mais voilà qu'un tonnerre avait fait gronder le ciel, ce qui la stoppa dans sa déclaration. Son sourire s'accentua! Il la trouvait mignonne. Lui n'ayant pas peur, il était spectateur de sa frayeur et il trouvait cela adorable. Tristan trouvait un charme à tout ce qu'il pouvait déchiffrer chez la Blanche-Neige et le pire c'est qu'il la déchiffrait très bien. Donc, on peut dire qu'il était souvent charmer. La main du stagiaire fit une légère pression sur son avant bras lorsqu'elle se figea au coup de tonnerre. Léger, juste pour dire: Je suis là, ne t'inquiète pas. Son regard resta planter sur la jeune femme. 

Ensuite, elle s'excusa. Ce qu'il le fit sourciller un peu. Il ne comprenait pas pourquoi Mélina s'excusa. Ce prit un moment. Il pensa! Il réfléchis à ses excuses. Jusqu'au moment où il comprit. Elle s'Excusa d'avoir peur, du fait qu'il la voit ainsi. Pauvre Professeur des potions. Elle ne comprenait pas qu'il aimait la voir ainsi. Qu le Prince se sentait utile dans ces moments-là! Donc son sourire revient.  Il continua de monter les marches une à une! Lentement, sans la presser. C'est comme si il suivait son vite, mais tout en déclenchant le mouvement. 

"Vous n'avez pas à vous excusez, Mélina! Vous avez le droit d'avoir peur..."

Et c'était sincère! L'ancien Serpentard ne riait pas d'elle.Au contraire, il se voulait rassurant. Comme d'habitude, sa voix ne flanchait pas. Elle était distingue. Dans un français impeccable, ou son accent lui donnait tout un charme. 

"Que faisiez-vous à cette heure, encore réveillée?"

Calme-toi le Papa Poule un peu. Elle n'a pas des comptes à te rendre, juste parce que tu es là et que tu l'aides. Bon, il posa quand même la question, car cela l'intriguait! Espérant secrètement que PA n'a fait rien à voir avec cela. Après tout, c'est qu'il était un tantinet jaloux le Blondinet, juste un peu, léger soit-il. Puis, aussi, il voulait faire la conversation, c'est qu'il s'intéressait un peu à elle aussi.

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Message par Vanoute Sam 31 Oct - 12:00

Soit elle aurait figée dans les escaliers, soit elle aurait pris la fuite jusqu’à ses appartements. Le total contraire, mais figée d’horreur pendant des heures, ce n’était pas son genre, un bref instant, le temps que son cerveau…disons ait un court-circuit et ensuite il tente vainement de trouver une échappatoire. La fuite, ça faisait activer le corps donc peut-être que la tête pouvait se concentrer sur autre chose. Heureusement, elle n’en était pas venue à une extrémité pareille, Tristan était arrivé. Au bon moment. La vie est étrangement faite parfois. En même temps, il avait ce malaise. Ce malaise d’être prise en flagrant délit de faiblesse. Elle pouvait se permettre avec Amandine. Ou même avec Anthony même. Mais Tristan? C’était étrange, elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi, elle sentait le besoin de prouver qu’elle était forte, qu’elle pouvait avancer…Oh, mais c’est ce que tu as fait Blanche-Neige durant la guerre. À moitié peut-être. Pourquoi d’ailleurs, le beau blond restait dans sa tête et son cœur comme ça? Même elle se le demandait souvent, ne vous inquiétez pas.

Mélina suivait cependant, elle suivait le mouvement pour monter les escaliers, doucement lentement. Et il ne le faisait pas par obligation… parce qu’il aurait pu continuer son chemin vers elle ne sait ou sans s’arrêter pour aider la pauvre enseignante. Une fois le choc du tonnerre passé, elle l’avait regardé. Oh le vilain! Il souriait. Cependant, elle eut une bonne réaction à ce moment, juste avant de s’excuser en fait, elle eut un faible, délicat sourire sur ses lippes et elle murmura.

‘’Te moque pas…’’

Et ce n’était pas méchant, ce n’était même pas un reproche parce qu’elle ne voyait pas de méchanceté dans le sourire de Tristan. Non, elle montrait que bon, elle allait pas mourir de peur, pas maintenant en tout cas. Puis elle s’excusa. Parce que Mélina. Là, elle aurait clairement pu éclater de rire si elle avait pris le temps de regarder sa réaction. Elle ne le fit cependant pas, elle ne le regarda pas, une marche à la fois, c’était le meilleur à faire pour le moment. Ce fut seulement quand il répondit qu’elle pivota son regard vers lui. Il était charmant et gentil quand il le voulait. Elle n’avait pas besoin de trop prendre le temps d’analyser ses paroles et son visage pour comprendre qu’il était sincère. Un sourire reconnaissant vint sur ses lèvres, c’était un merci silencieux. Elle rajouta cependant, comme si elle voulait se justifier.

‘’C’est que ça me rappelle des mauvais souvenirs.’’

Ah lala, tu voulais vraiment aller ce sujet Blanche-Neige? Vraiment expliquer pourquoi les coups de tonnerre te faisaient peur? Elle avait ouvert la porte, mais celle que Tristan ouvrit pour demander ce qu’elle faisait avant de tomber en mode statue dans les marches fut très tentante et elle y répondit rapidement. Toujours d’une voix basse, comme pour ne pas réveiller les élèves –même si c’était impossible- ou déranger quiconque.

‘’J’avais une potion à terminer pour un cours demain. Et aussi un peu de préparation. J’aime être préparée d’avance, ça m’énerve d’être à la dernière minute.’’

Comme s’il ne le savait pas que tu étais comme ça. Elle sourit un peu pour elle-même à ce moment-là. Et sa presse de tout vouloir diriger venait du fait qu’elle n’aimait pas laisser les choses au hasard. Enfin, ça dépend…mais normalement, les choses laissées au hasard la troublait, un peu comme Tristan quoi. Puis elle le regarda un moment, lui il était trempé, pas besoin d’un dessin pour savoir d’où il venait.

‘’Et toi? Une promenade qui a été surpris par un orage on dirait.’’

Nah, mais pourquoi elle pouvait pas s’empêcher de dire des trucs comme ça? Tu voulais vraiment savoir ou il était ? Peut-être pas finalement. Elle retourna la tête vers l’avant en se traitant mentalement d’idiote. Oui, Amandine, elle avait besoin d’un petit retour à la réalité ton amie peut-être!

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Message par Marie_Eve_1989 Mar 3 Nov - 18:16

Sacré Mélina, elle ne changera jamais. Elle avait besoin de planifié toutes ses choses avant sa classe. C'était bien elle. Il la reconnut lorsqu'elle lui dit cela. Tristan était un peu comme cela, il n'aimait pas le hasard, il planifiait tout, jusqu'à la moindre seconde. Les surprises n'étaient pas pour lui. Au moins, ils avaient un point en commun. Sauf, qu'ils ne l'exploitaient pas de la même façon. Donc, le Stagiaire continua à l'aider à monter les marches, en la regardant. Il tait ses jambes, elle était son regard! Puis un autre coup de tonner vient écraser le ciel. Suivi d'éclairs qui éclairent le Hall. Le Blondinet mit une pression, à l'aide de sa main, sur l'avant-bras. Juste pour dire, ne t'inquiète pas, je suis encore là! Mais son sourire resta!Il trouvait cette situation drôle! Pas qu'il riait d'elle. Seulement que c'était tellement elle, la Blanche-Neige, d'être mignonne en ayant peur des orages. 

Puis, elle lui demanda qu'est-ce que lui faisait dehors? Est-ce qu'il avait été surpris par la pluie et les orages. Son allure répondait à la question elle-même! D'ailleurs, que faisait-il dehors? Par ce temps et à cette heure! Ses billes vertes allèrent vers l'escaliers. Il regardait devant lui, sans pour autant dégager sa main de son bras. Devait-il lui répondre? Devait-il simplement passer à un autre point. Il calculait le Bellâtre. Il planifiait sa réponse. Mais pas pendant trop de temps. Non, il ne voulait pas que la Belle se doute qu'il réfléchissait!

"J'avais besoin de prendre ma douche... (Essaie de blague ici, un sourire presque charismatique vient perler ses lèvres.) Non, pour être franc, je prenais l'air, j'évaluais le terrain quand l'a pluie s'est mise à tomber. Mais j'aime bien les orages! Je suis resté un peu plus longtemps que prévu."

Il a mélangé la vérité avec le flou! On ne sait pas trop ce qu'il faisait là, tout en sachant un peu. C'était du Tristan tout craché. Il se voulait un brin mystérieux, il n'aimait pas parlé de ses choses. De ses passes-temps, de ce qu'il a en tête, de qui il voit, quand il voit, où il voit. Pour lui, ça devait rester pour lui. Sa mère lui répétait sans cesses:"Plus les gens en savent moins sur toi, plus que tu gardes le dessus et le contrôle, Tristan. Il faut te montrer fort." Et ça, il l'avait bien en tête. Elle le lui répétait tellement de fois. Bref, il enchaîna, avant qu'elle ne lui pose trop de questions 

"Quels mauvais souvenirs que cela vous rappellent? Si vous voulez bien m'en parler"

Il n'avait pas oublier, le Blondinet l'avait gardé dans un coin de sa tête pour le ramener à temps et lieux. Et c'était poli, il devait se douter que c'était des souvenirs douloureux. Il voulait savoir! Le Prince s'était arrêté et avait légèrement pivoter vers elle, pour la regard, de son regard perçant! Son sourire avait disparu. Il attendait.

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Message par Vanoute Mer 4 Nov - 15:42

En fait, Mel’ aimait planifier les choses qu’elle contrôlait…parce que ce qu’elle ne contrôlait pas la rendait parfois particulièrement nerveuse. Le Prince en était un exemple parfait. Du moins, ce qu’elle ressentait pour lui lui semblait incontrôlable. Alors aussi bien se tourner vers des éléments de sa vie qui ne sont pas aussi…disons…difficiles à gérer. Les cours, les examens, même les élèves! Ou du moins, ça générait un bon stress! Elle aimait ça, elle savait ce qu’elle voulait faire de sa vie. Sa carrière se construisait.

Étrangement, elle ne se sentait pas mal du regard de Tristan sur elle, enfin…elle était un brin mal à l’aise de sa faiblesse, mais qu’il la regarde montrait simplement qu’il regardait comment elle s’en sortait. Ce n’était pas méchant, elle le savait. Tristan, si grand et si fort. Du moins, c’était toujours ce qu’il montrait. Peut-être pas ce qu’il était au fond, mais ce qu’il voulait qu’on voit de lui. Mel’ ne savait pas encore le déchiffrer comme lui le faisait avec elle, mais elle avait bien compris que Tristan était un être particulièrement minutieux, qui ne laissait quasiment aucune faille.

Puis elle posa la question. La question qu’elle ne voulait, au fond, pas poser et dont elle ne voulait pas la réponse. Parce qu’avant même qu’il ne prononce un mot, elle savait qu’elle aurait droit à une réponse pas très claire, floue. Laissant ainsi aller son imagination à une explication. Ou pas. Il ne fallait pas. Il ne fallait pas se faire du mal comme ça, Blanche-Neige. Et elle avait bien deviné. Il commença avec de l’humour, qui arracha un bref sourire à la jeune femme. La meilleure façon de ne pas répondre directement à une question, c’est de commencer comme ça. Elle garda son regard vers l’avant. Vraiment, on ne pouvait pas être plus pas clair que ça au fond. Et même s’il reprit le contrôle de la conversation –Oui, Tristan aussi aimait le contrôle- elle ne sembla pas du tout sur le point de poser plus de questions. Le mystère, c’est bien, mais pour Mel’ c’était beaucoup. Enfin, au moins Tristan arrivait à lui faire oublier l’orage qui s’éloignait lentement et qui grondait de beaucoup plus loin maintenant. Peut-être prenait-il seulement une pause aussi le vilain. Bref, le changement de sujet ramena brutalement sa tête sur terre et elle tourna ses billes azurées sur lui. Oui, elle voulait lui en parler, mais c’était douloureux. Elle ouvrit la bouche, hésita une brève seconde, pas comme si elle ne voulait pas, mais plutôt comme si elle cherchait les bons mots. Elle finit par se lancer.

‘’Tu as sûrement entendu parler de l’attaque à Ste-Mangouste durant la guerre?’’

Comment pouvait-il en être autrement? La Gazette en avait parlé durant des semaines, la radio avait passé des entrevues, il avait eu des blessés, des morts et des combats. Courts, mais féroces.

‘’J’ai travaillé à l’hôpital avant de venir ici. Aussi bien dire qu’elle était là durant le temps de la guerre finalement. Et j’étais présente le soir de cette attaque.’’

Elle n’entra pas dans les détails. Parce qu’elle venait maintenant de lui révéler ce qu’elle avait fait durant la guerre. Elle avait été une sorte d’aide-soignante, elle avait grandement amélioré ses compétences en potions durant ce moment-là d’ailleurs, ce n’était pas pour rien qu’elle était déjà enseignante. Elle s’était également arrêté pour lui répondre, elle avait gardé son regard sur lui durant tout ce temps. Elle n’avait pas honte ou ne tentait pas de dissimuler cette partie d’elle, non, elle avait fait sa part durant la guerre et c’était le plus important, peu importe les séquelles qu’elle portait.

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Message par Marie_Eve_1989 Mer 4 Nov - 16:46

Et elle dévoila pourquoi elle avait tant peur. Pourquoi cet orage lui faisait revivre de douloureux souvenirs. Que signifiait ces douloureux souvenirs. Il écouta. Ne broncha pas. La regarda encore! Elle soutenait son regard! Ho! Sainte-Mangouste! L'attaque! Oui, il savait pour cette attaque! Il savait ce qu'il avait eu lieu durant cette nuit! Les blessés, les morts, les bombardements de sorts. Alors, maintenant Tristan sait le rôle de la Mademoiselle durant cette guerre. Il sait ce qu'elle faisait, en surface. 

" Sainte-Mangouste? Oui, j'en ai entendu parlé... Je suis désolée que cet évènement vous ait apporter autant de souffrance..."

Une fois de plus, il était sincère le Stagiaire. Et sa phrase pouvait comporter encore une fois un double sens! Était-il pour cet attaque? Était-il contre cet attaque! Que faisait-il durant la Guerre? Où était-il? De quel clan se trouvait-il? Le Blondinet n'en parlait à personne, pas même à Anthony et encore moins à Blanche-Neige. C'était un sujet qui garda pour lui. Il ne ressentait pas le besoin de s'exprimer sur cela. C'est que c'était un peu compliqué, comme tout son être quoi! L'ancien Serpentard était comme cela, un être profondément secret qui ne se voulait pas faible devant personne. Donc, c'est ainsi, dans les escaliers qu'il la regardait, en silence, après son aveu!Puis, doucement, dans une légère caresse sa main se retira de sur son avant-bras. Les perles d'émeraude restant fixes. La respiration calme, posée. Non, rien, aucune chose laissait croire qu'il avait un peu de peine pour la jeune femme, qu'il aurait voulu prendre sa douleur, à sa place. C'est qu'il était brave le Stagiaire, rien ne lui faisait peur, pas même la mort. 

Un instant, qui sembla durer trop longtemps, infiniment long quoi, se passa. Puis, un sourire machiavélique apparu sur sa bouche. Son regard de prédateur, charismatique la regarda. C'est que tu changes de tout au tout Tristan. Même que tu fais légèrement peur comme ça. Tu vas la faire fuir! Mais ce n'est pas ce que le Prince voulait! Au contraire. Il avait une idée. 

"Il est temps de se changer les idées, vous ne croyez pas?"

Que voulait-il dire par là? Tu faisais encore plus peur, beau Blond! Et dans un mouvement rapide, ses bras s'allongèrent. Un sur son dos, l'autre sous ses genoux, il l'a pris telle une Mariée. Comme une caresse, dans un délicat mouvement. Comme si la Professeur pesait une plume. C'est qu'il était fort le Monsieur! Puis, il monta les marches. Une à une, sans effort! Oui, il voulait lui changer les idées. Et ça c'était du grand Tristan. Une surprise! Calculée. Peut-être qu'il ne voulait plus parler de la Guerre. Peut-être qu'il voulait vraiment qu'elle pense è autre chose. Peut-être qu'il voulait simplement la toucher. Mais il était ainsi. Un geste valait un million de questionnements. Sauf pour une personne. Sauf pour lui, car Tristan savait toujours parfaitement où il allait.

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Message par Vanoute Mer 4 Nov - 17:25

Nah, sérieusement, on est en droit de se demander ce qui a tant fait que Mel’ soit sous le charme de l’ancien serpent. Surtout quand on la connaissait bien! C’était une fille relativement simple, qui aimait les choses simples. Et là, elle s’était éprise d’un gars qui était sûrement l’être le plus compliqué sur cette terre! Et rien à avoir avec seulement le physique. Bien sûr, Tristan était très attirant, toutes les filles et même les garçons étaient d’accord avec ça, mais c’était plus que ça. Étrange quand même comment deux êtres qui semblent si opposés dans plusieurs sphères de leur vie aient cette…chimie.

Enfin, il réagit. Oui, il savait. De toute façon, ça aurait été très étrange qu’il ne sache pas. Elle ne savait pas où il était durant la guerre, ni ce qu’il faisait. Sauf que l’attaque avait fait jaser et c’était bien normal. Ses mots furent sincères et cela toucha un peu Mel. Elle sourit, tout doucement. Parce que Mel’ elle souriait souvent. De plusieurs façons aussi, on pouvait bien voir comment elle se sentait par ses sourires. Là, c’était un merci silencieux. Blanche-Neige, ne tente pas d’analyser ce qu’il ne te dit pas, tu vas finir avec une migraine. Laisse les choses aller un peu.

Puis la situation changea. Dans le genre, vraiment beaucoup. Il commença par retirer sa main, tristement. C’était réconfortant comme contact pour l’ancienne Gryffondor. Et le temps passa. Elle garda son regard sur lui, mais elle ne bougeait pas d’un pouce. Oh non, elle…attendait? Observait? Elle était là en tout cas, l’air bien, disons, alerte. Ce fut son sourire qui la fit réagir. Elle haussa un sourcil, un bref sourire, comme semi-amusé naquit sur ses lèvres. Heu, Tristan, c’était quoi ce sourire? C’était un peu inquiétant. D’ailleurs, ce sourire la troubla un peu. Sans lui faire peur. Parce que Tristan ne lui faisait pas peur. Oui oui, sous ce petit corps, il avait un peu de courage quand même. Elle n’avait pas été chez les lions pour des prunes hein! Tristan la devança en parlant de changer les idées.

‘’Oui, je suis bien d’ac-‘’

Oh oui, disons qu’elle fut vraiment coupé dans son élan quand des bras la soulevèrent. Comme une princesse. Elle eut un bref souvenir qui revint dans sa tête d’un moment ou Tristan avait fait la même chose, mais disons que son cerveau venait de tomber en mode Jell-O parce qu’elle ne comprenait ab-so-lu-ment pas ce qui se passait. Bien sûr, une main tenait toujours ses livres tandis que l’autre s’accrocha un bref à Tristan, oui, il était fort et tout ça, mais c’était humain de ne pas vouloir tomber non plus. D’ailleurs, elle devait être un peu raide au départ dans ses bras la brunette. Puis ses grands yeux se braquèrent sur lui. Heureusement, les lumières tamisées pouvaient peut-être l’empêcher de voir qu’elle avait rougit. Elle ne s’attendait tellement pas à ça. Elle avala sa salive en se laissant porter…parce que le repousser ne servirait à rien. Ce fut une petite voix qui sortit de sa gorge quand elle arriva à prononcer des mots.

‘’Et tu crois qu’un semi-kidnapping comme ça va me changer les idées?’’

Oui, elle faisait de l’humour. Elle ricana un bref instant en se demandant bien ce que les gens diraient de les voir ainsi…puis elle se souvint qu’elle se fichait pas mal de ce que les gens peuvent penser. Sauf Ama et Antho. Ama’ n’aimerait probablement pas ça et Antho se dirait qu’il est encore au mauvais endroit au mauvais moment. Elle rajouta ensuite, un peu plus sérieusement, ne sachant pas trop si elle devait être contente, avoir peur, être inquiète…ou simplement arrêter de penser et tenter de respirer normalement. Parce que là, elle était quand même dans les bras de Tristan, son cœur lui faisait bien comprendre d’ailleurs en battant à 100 à l’heure. Elle regarda devant elle, toujours maladroite dans ses mots. On dirait qu’ils étaient de nouveaux des adolescents dans cette situation cocasse.

‘’Et j’imagine que tu as une idée…et que tu ne me la diras pas.’’

Dit-elle dans un demi-sourire en n’osant pas le regarder.

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Message par Marie_Eve_1989 Ven 6 Nov - 9:56

Pourquoi Mélina est sous le charme du Beau Tristan! Certes, sa beauté est un élément fort dans les pours, si on faisait la liste des pours et des contres!Et sa personnalité... Était sans doute un élément fort dans les contres! Mais lorsqu'on apprivoisait ce côté, sa personnalité devenait presqu'un pour, car sans son côté complexe, Tristan n'était pas Tristan, on l'aimait soit pour cela ou on le détestait! C'est quand même à se demande comment la Demoiselle pouvait apprécier le Prince! Il était arrogant avec elle, il l'avait rejeté plusieurs fois et ensuite, il allait la rechercher, sans difficulté, faisait, on peut se le dire son agace. C'est à se demande si elle n'était pas un peu maso. Une chance qu'il avait pris en maturité, un peu... On va dire légèrement! Oui, il a changé Tristan, il est moins charmeur dans ces gestes, cela reste plus dans le regard maintenant! Il se contient un peu plus!

Et oui! La situation changea du tout au tout! Il voulait détendre l'atmosphère. Il était comme ça le Beau Blond. C'est surtout le fait que le Stagiaire ne voulait pas parlé de sa Guerre à lui! Il acceptait le fait qu'elle lui en parle, même qu'il désirait cela, mais lui, il ne voulait pas en parler. Encore une fois, c'est la preuve qu'il avait vieilli et encaissé des gros coups, car dans le passé il s'ouvrait déjà un peu plus. Pas beaucoup, mais un peu plus.Et Amandine et lui ont plus de choses en commun qu'ils le pensent! Ils veulent tout savoir sur tout le monde, mais ne veulent rien dire sur le propre vie! Peut-être que c'est une des raisons qu'il fait en sorte qu'ils se détestent autant! Donc, la voila dans ses bras. Lui, il monte les escaliers, comme si rien n'était. Et, la Belle pensa au fait qu'il faisait un noir, donc il ne pouvait pas voir qu'elle rougissait! Et bien. Tristan est le maître pour la décoder, à ne pas oublier. La Blanche-Neige faisait toujours le même minois lorsque ses joues s'empourprent! Et Tristan le savait. Un sourire vint à ses lèvres à ce moment. 

Puis, elle parla de semi-kidnipping. Franchement, Mélina, s'il avait eu à te kidnapper, il l'aurait de façon plus subtile, tu n'aurais même pas vu le coup venir. Il t'aurait pris totalement par surprise. En fait, c'est un peu ce qu'il a fait en ce moment, mais bon, ça c'est une autre histoire! 

"Moi? Vous kidnappez! Je suis plus brillant que ça et croyez-moi, cela ressemble en rien à un kidnapping... "

C'est à se demander si sa phrase signifiait qu'il avait déjà kidnapper quelqu'un! Cela faisait légèrement peur, mais bon! Avec Tristan tout est blanc ou tout est noir. Pas du tout! Il est toujours dans le flou, dans le gris. Gris trop clair ou gris trop foncé. Sachant jamais où on peut se situer. Une seule personne le sait et c'est sans doute juste lui-même. Et pour ce qui est de si les gens les voyaient ainsi! Voyons, on parle du Blondinet, il ne ferait pas ça, avec elle, devant des regards. Devant les gens il se donnerait plutôt en spectacle, avec une Demoiselle quelconque au Qi sous-développé. Mais pas avec elle... Elle s'était différent! Et pour ce qui est de si Amandine les voyait ainsi.... Non, en effet, elle n'aimerait pas cela. 

Et ce qu'il aimait par-dessus tout l'Ancien Serpentard, c'est qu'il avait le contrôle de la situation! Car, il pouvait sentir la Demoiselle se raidir légèrement, son coeur qui battait vite ( Son bras était dans son dos, ça l'aidait légèrement). Lui, il regardait devant lui, en continuant les marches. Il n'avait pas une once de fatigue, sa respiration était des plus normales. Puis il enchaîna.

"Oui, j'ai une idée, oui je peux vous en parler. Je vais simplement vous reconduire à vos appartement. Sinon, à l'heure qu'il est on serait encore en bas des escaliers... De plus, cela nous fait un contact humain..."

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Message par Vanoute Ven 6 Nov - 15:08

Faire la liste des pours et des contres avec Amandine serait terriblement drôle d’ailleurs. Parce qu’en dehors du physique, elle n’aurait pas une tonne de pour! Et ça, Mel’ devait le savoir, ou du moins s’en douter. C’est peut-être pour ça qu’elle tentait de ne pas trop parler du Prince avec sa meilleure amie, disons qu’elle n’était pas particulièrement objective sur le sujet! En même temps, ce n’était pas méchant envers Mel’ et c’était pour la protéger…et puis elle ne pouvait pas ne pas lui en parler parfois, c’était lourd à porter quand même. Sinon…ouais, Mel’ vivait peut-être trop dans le passé également. Elle n’aimait pas les choses qui n’avaient pas eu une finalité. C’était sans doute l’impression qu’elle avait avec Tristan. Où est la fin? Est-ce qu’il en avait une? C’était comme si une porte était toujours restée entrouverte. Au cas. Et sérieusement, Amandine devait savoir que Mel’ n’était pas bien du tout du tout dans cette situation.

Parce que sérieusement…BREF on oublie un moment la tête de Mel. Elle aussi, elle a perdu la carte pour se comprendre alors bon. En plus, là, elle était dans des bras. Et les bras du Beau Blond avaient encore plus l’effet de la perdre. C’était bien ou pas bien? Encore une fois, on pouvait sans doute faire le pour et le contre. Ou un diagramme de couleur. Bref. Tout ça pour dire que Blanche-Neige n’avait plus besoin de marcher. Elle était portée. Nah, mais c’était du service quand même. Elle tenait fermement ses livres contre elle, même s’il n’avait presque pas de chance qu’elle les échappe hein. Mieux valait s’y accrocher un peu en ce moment.

Quand il répondit à sa théorie du kidnapping, elle eut un faible sourire, comme incertaine. Non, on pose pas de questions. Elle eut un petit rire quand même. ‘’Plus brillant que ça.’’ Ouais, on le sait que tu sais que tu es brillant Tristan. Bref, on passe, Tristan et les phrases étranges, c’était sa marque de commerce. Le mystère aussi d’ailleurs. Sérieusement, il était quoi le Tristan? Parce qu’elle semblait être un simple oreiller de la façon dont il la portait. Aussi légère, pas d’effort. Vraiment, elle avait une crampe à monter deux étages elle. Bon, on exagère un peu et il fallait par comparer non plus, parce qu’il devait prendre bien soin de son lui-même le beau Tristan.

Oh, donc l’idée c’était de la porter. Et d’en profiter pour la toucher? Pas besoin d’un dessin, c’était environ ce que ça voulait dire. C’était de la triche Tristan. Et ça, ça la ramenait vraiment à quand ils étaient étudiants à Poudlard. Il avait si souvent fait ça. Toujours trouver un moyen de la toucher, de frôler sa peau… Ce qui était très différent de maintenant. Et elle, elle n’osait plus du tout le toucher en réalité, du moins, jamais elle n’allait initier un mouvement. Parce que le rejet ça fait mal et elle avait encore la brûlure fulgurante de la dernière fois. Tu es une trop grande romantique peut-être Mel.

Du coup…elle ne savait pas quoi répondre. Elle regardait les couloirs sombres. Comment devait-elle seulement réagir? Disons que ces derniers mots sonnaient en écho lointain dans sa tête. Elle était bien d’accord, ça leur faisait un contact humain, mais le prétexte était un peu ridicule quand même. Ah non! Le retour du labyrinthe mental de Melina. Parfois elle se demandait même s’il savait complètement ce qu’il voulait le beau Prince. Ah Tristan, tu troubles tellement la pauvre enseignante. Melina n’avait pas envie d’une discussion profonde ce soir, pas besoin…et elle n’en serait pas l’initiatrice. Elle eut alors un faible sourire, sans le regarder bien sûr. Ce n’était pas un faux sourire, mais c’était comme le choix B de deux possibilités de réaction.

‘’Et ça diminue le risque que je me casser la figure à chaque coup de tonnerre, c’est un bon plan.’’

Et elle ne rajouta rien…il fallait qu’elle dorme. Moui, un rêve rempli de potions ça serait bien d’ailleurs.

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Message par Marie_Eve_1989 Jeu 7 Jan - 11:38

Mélina et ses grandes questions existentielles! Son labyrinthe de questions. Oui, certes le beau Blond était un être particulièrement complexe et n'importe quel être humain normal s'aurait posé ces questions? Est-ce que Tristan savait ce qu'il faisait? Est-ce que Tristan connaissait tout, sur tout le monde. Est-ce que Tristan l'appréciait? Est-ce que Tristan était gentil? Est-ce que Tristan était méchant? Et il avait encore une panoplie de questions à son sujet. Mais la Brunette devrait savoir que se poser trop de questions à son sujet, c'est de ne jamais avoir de réponses à ses questions. Peut-être que Tristan, de lui-même, ne répondra jamais à ses questions, donc, je crois qu'il faudra abandonner la Chose, Mélina, car cela relève plutôt de la folie de vouloir connaître le Ténébreux aussi profondément. 

Mais nous la comprenons, car dans chaque fille se cache une Sauveuse, qui veut venir au secours des vilains garçons, au coeur de pierre. Et Tristan, avec le physique de l'emploi, a tout pour qu'une fille veule le secourir. C'est normal! Donc, voilà. Le Stagiaire montait les escaliers. Comme bagage, il tenait le Professeur des potions dans ses bras. L'orage avait diminué. On entendait encore quelques cassures, dans le ciel, mais cela sonnait lointain. Comme si l'orage partait au loin, dans une autre contrée. Le Blondinet arriva enfin à l'étage où se situait les appartements de la demoiselle. 

Même s'il n'était pas venu là des milliers de fois, aller savoir pourquoi, il savait parfaitement où il allait. Cela faisait encore une fois peur. Avec sa manie de tout contrôler, il devait savoir où se situait les chose. Et en parlant de choses, Mélina en faisait partie. Donc voilà! Il défila dans les corridors, en direction de la chambre à la Brunette! Il s'accorda un regard pour la Demoiselle. Avec son sourire espiègle. Il aimait la situation, car avant, jamais l'ancienne Gryffindor l'aurait laissé faire. Elle s'aurait débattu, réclamé haut et fort, ses droits. Mais là, rien. Certes, ils avaient vieilli et Tristan était devenu un adulte, malgré son jeune âge, encore. Il était plus respectueux, si on peut dire. Moins, '' Petit con, qui veut fourrer et qui est avide de sexxxxxxxxeeeeee''. Par contre, cela venait avec le fait qu'il était beaucoup plus silencieux et secret. Pour le percer, il fallait travailler encore deus fois plus. Ce qui relève, encore une fois, de beaucoup de patience. 

'' Pourquoi, pensez-vous que j'ai fait cela? C'est justement pour vous évitez de fracturer votre si joli visage...''

Non, il n'avait pas oublié sa phrase. Il calculait sa réponse et surtout il faisait attention à ne pas tomber avec elle. Même si cela aurait été la chose la plus drôle sur cette terre, en deuxième position, après Anthony déguisé en dinde! Et l'ancien Serpentard ponctua sa phrase par un compliment, qui s'avèra sincère. À ce moment, il ne la regardait plus. Quelques minutes passèrent et le duo arriva devant la porte des appartements de Blanche-Neige. Délicatement, il la déposa au sol. Recula d'un pas, enfouissant ses mains dans ses poches. Il la fixa. Cela devenait un peu malaisant, car le silence s'installa. 

Puis les secondes passèrent, les minute... Et...

'' Je crois que je vais vous laisser dormir. Vous en avez de besoin... N'ayez craintes, l'orage est loin... Et moi, je serai toujours proche...."

Tu fais peur. Tu es harcelant et légèrement maniaque. Mais un brin romantique. Mais maniaque. Et comment sais-tu ce qu'elle a de besoin... Hein?... Hein.... ???? Maniaque. Bref. Il resta là, à la regarder. Attendre une réponse. Sur le point de partir...

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Message par Vanoute Dim 10 Jan - 0:07

Mélina a toujours aimé les énigmes. Elle est vraiment du genre à se prendre la tête pour ça! Peut-être que c’était pour ça qu’elle ressentait quelque chose d’un peu inexplicable envers Tristan. Il était une énigme vivante. Marchante. Et une beaucoup plus compliquée que ‘’On me nourrit je vis, on m’abreuve je meurs’’…En passant la réponse c’est le feu! Bref, c’était Mélina, elle était un mélange inquiétant de rationalité, de raisonnements, mais aussi de sensibilités et d’émotions. On peut dire si une personne est plus de tête ou de cœur, elle était les deux, même si son cœur avait un brin d’avance sur la tête.

C’était sans doute pour ça qu’elle avait été si farouche au tout début; elle ne voulait pas être comme les autres. Elle ne voulait pas être la fille qui se croit l’exception à la règle. La Sauveuse. Tristement, c’était un peu la réalité. Que ce soit Tristan ou n’importe quel autre garçon, aucune fille n’est indifférente au fait d’être Unique aux yeux d’un garçon, même Mel. Sauf qu’il a un quelque chose de plus quand ça vient d’un homme comme Tristan. Une gêne, une petite confiance… Sauf que là, elle n’était plus une adolescente et malgré qu’elle aimait encore les contes de fée, elle n’aspirait plus à être que la Sauveuse, parce que vouloir être la sauveuse, c’était faire ‘’exprès’’. Tenter de l’être et là, Mel n’était qu’elle. Toute elle, un peu brisée, un peu mélancolique et confuse.

Bref, Là, elle était dans les bras de Tristan à débattre si elle était simplement devenue faible ou si elle ne profitait pas un brin de l’occasion. Pas profiter en termes de manipulatrice, mais un peu comme une gamine. Elle retrouvait des sensations qu’elle n’avait eu qu’en souvenir. Son odeur, son contact physique tout simplement, pouvoir bien enregistrer le son de sa voix, l’avait-elle eut en mémoire trop grave? Moins sombre…? C’était…pathétique ou pas? L’enseignante se laissait quand même porter, tranquillement, en sécurité de l’orage.

Réalisa-t-elle qu’il la menait sans indication à ses appartements? Oui. Mais Tristan ne laissait jamais rien au hasard. Si Mel aimait tout savoir, Tristan aimait tout savoir, tout connaître. Il tenait à être prêt. Alors on ne s’inquiète pas trop pour le moment.

À ses mots, elle eut un faible sourire, regardant le chemin.

‘’Un grand connaisseur de ma maladresse légendaire. J’aime mieux le voix comme ça…Je suis bien plus solide qu’autrefois.’’

Autrefois. Une petite pointe au cœur. Oui, dans sa tête, elle avait été une petite adolescente qui…utilisons l’expression en faisait que japper fort. Maintenant elle avait son caractère et un pied plus solide à terre même si elle était bien plus sensible à certaine chose. Comme aux orages. Comme à ses amis. Comme à Tristan.

Puis le chemin se termina et ses pieds se posèrent par terre. Elle repoussa d’un geste machinale ses cheveux sur sa droite derrière son épaule. Son regard hésitant quelques secondes avant de se lever vers lui. Devait-elle simplement se tourner dans un au revoir et entrer dans ses appartements? Il l’avait surpris dans un moment de faiblesse, mais c’était déjà du passé. Son corps réagissait encore au rejet de leurs retrouvailles, elle en se sentait pas à l’aise du tout. Ses pensées étaient…confuses. Vraiment, c’était énervant pour elle au final. Le silence devenant malaisant, d’autant plus qu’elle soutint son regard…assez longtemps pour que ses mots la fassent sursauter. Elle abaissa ses iris vers ses mains qu’elle avait jointes devant elle. Bien qu’ils ne restèrent pas là longtemps parce que ses sourcils se froncèrent et elle redressa son minois vers lui. Toujours hein? À partir de maintenant ce toujours ou depuis toujours Tristan? Une question lui brûlait la bouche depuis la première fois qu’ils s’étaient revus et à chaque fois que son regard se posait sur lui. Elle replanta son regard dans le sien. Une nouvelle détermination s’y lisait peut-être, en même temps qu’un sincère sentiment plus…tendre. Ce n’était pas amoureux, non, pas passionnée non plus…disons concernée. Mais c’était sincère.

‘’Pourquoi tu n’as jamais donné de nouvelles Tristan? Pas une seule fois? Je…n’importe quoi m’aurait suffi. Juste savoir que tu es en vie, juste… Elle se tut, avala sa salive et secoua la tête, regrettant d’avoir posé la question une seconde après l’avoir dit. Pardon…je…ça ne me regarde pas…pardon.’’

Elle avait quitté son regard. Elle se sentait bête. Elle avait envie d’aller voir Ama’ de vider son cœur une bonne fois, une bien bonne fois et entendre ce que sa meilleure amie avait à lui dire. Entendre le bon et surtout le mauvais. Ce qu’elle devait avoir l’air stupide à ses yeux. Décroche Mel. C’était ce qui se disait en répétition dans sa tête. Elle rajouta alors, son corps pivotant légèrement vers la porte, sa main cherchant à tâtons la poignée.

‘’Excuse-moi… merci pour ton aide…’’

Tentative désespérée de tenter de faire comme si elle n’avait presque rien dit.

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Message par Marie_Eve_1989 Dim 10 Jan - 10:30

L'ambiance changea tout-à-coup! C'était si léger et naturel. C'est devenu intense et froid. Des questions! Sans réponses! Depuis deux ans. Tu devais t'y attendre, mon beau Blond. Deux ans sans nouvelles, cela comporte des questionnements, mais il avait eu une guerre Mélina! Une guerre entre ses deux années. Nul savait ce que le beau Blond avait fait durant cette guerre, durant ces deux années. Cette question, lancée comme ça, pour lui, comportait aussi cet élément. Pourquoi pas de nouvelles? Que faisais-tu de si important pendant ces 24 mois pour ne pas envoyer de lettres. Pour ne pas donner signe de vie. Était-il prêt à donner ses réponses? Était-il prêt à s'ouvrir? Tristan ne sera jamais vraiment prêt à s'ouvrir, mais lorsqu'on le côtoie, il faut s'y accommoder, il est ainsi. 

Les mains toujours dans les poches. Le regard fixé sur Blanche-Neige. Il calculait. Il réfléchissait. Tu ne peux pas seulement détourner la question avec une phrase charmeuse. Non, je crois que celle-là, tu ne peux pas la dévier. Et si tu la dévies, cela en dira beaucoup sur toi. Par contre, tu peux calculer ce que tu peux dire et ce que tu ne peux pas dire. Ha! Ça, oui! Donc, le silence s'installe à nouveau. Fait vite, le Ténébreux, car elle s'en va, elle va bientôt prendre cette poignée, entrée dans ses appartements et il aura encore un malaise interminable entre vous deux. Peut-être que l'ancien Serpentard aimait ce malaise après tout, car il le nourrit depuis toutes ses années. Une inspiration, discrète, pour pas que le Professeur des potions s'aperçoive qu'il est légèrement tendu. Cela te stress, Blondinet? Non! Pas de stress, simplement pris au dépourvu. Puis, il s'avance d'un pas. Ouvrera bouche, mais rien n'en sort. Ses paupières se closent un moment. Une chance qu'elle avait pivoté et qu'elle ne peut pas voir tout ce manège. Des fois, être un petit oiseau et l'observer dans ses appartements, cela doit être la plus belle des choses à voir. Les paupières s'ouvrent. Le Tristan est revenu. Ses émeraudes fixent. Droites. Son regard froid, à la Tristan. 

"Je ne vous ai pas écrit, car je n'en avais pas besoin.Je vous savais envie, pour moi, c'est tout ce qui comptait.Je vous ai déjà dit d'être loin de moi, cela valait encore plus dans ces temps-là. Et je savais que vous étiez en vie... C'est tout ce qui avait d'important à savoir!"

Aucune hésitation dans ses paroles. Avec son ravissant français! Dans un léger murmure. Il en a dit beaucoup des choses. Certes, encore des paroles à analyser, mais pour Tristan, c'est beaucoup en si peu de temps. Il avait fixé son profil, tout au long de ses mots. Il se voulait droit et véritable. Mais n'ai-je pas dit qu'il était un peu maniaque. Encore une fois, ses dires reflètent son côté de lui. Son côté maniaque, prévoir l'imprévisible. Pour n'avoir aucune surprise. Un jour, tu devras faire une thérapie, tu ne dois pas dormir la nuit, à force de tout planifier et estimer l'avenir et les gens comme cela. 

Et en revenant sur tes paroles. Toi, tu la savais en vie. Où, quand, comment et pourquoi? Ça, nul le sait? Peut-être, qu'elle, elle avait tous les droits de vouloir savoir pour toi.... Mais bon, tu peux être si égoïste des fois, c'est pour cela que les gens t'aiment, sans doute? Non!  Ses minimes restent dans ses poches. Son corps pivote à son tour, vers le corridor. Et il se met à marcher. 

"Bonne nuit, Mélina.... Vous savez, Peter est un bon parti, je gagerais sur lui..."

Et c'était dit sans animosité, gentiment. Car, même si cela ne paraissait pas, cette phrase se voulait réconfortante. Il avait le souci d'elle. En disant cela, il savait que Peter, référence à PA (Haaaa, c'est donc ça son vrai nom, il fallait bien Tristan pour le connaître)s'aurait s'occupé d'elle bien plus que lui, enfin d'une autre façon. Et même, si ce n'est pas ce que Blanche-Neige veut entendre, car supposons qu'elle ne veut pas entendre cela, pour Tristan c'est beaucoup de paroles, en si peu de temps, encore. Car, il met au devant quelqu'un d'autre que lui et pour le Stagiaire, cela relève d'un exploit ...

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Message par Vanoute Dim 10 Jan - 22:24

Elle savait qu’elle venait un peu de briser l’ambiance entre eux. Mais si la Mel’ adolescente adorait ses moments qui semblaient un peu hors du temps, parce qu’avec Tristan, on dirait presque que tout était calculé…comme un film. Même quand il était jeune, il était un peu comme ça. Des moments qu’elle chérissait, ceux qui avaient fait qu’elle avait pensé à lui durant tout ce temps. C’était romantique comme perception, non? Comment il lui avait demandé de l’accompagné au bal, la plupart du temps, quand ils se croisaient, ça n’avait rien d’un ‘’Oh, salut, comment ça va?’’, rien de banal ou presque. Ils pouvaient presque avoir leur propre trame sonore tant leur histoire avait quelque chose qui n’était pas commune, comme un film. Mais malheureusement, leur histoire ne durait pas seulement 2 heures comme un film ou encore 300 pages comme un roman. Non, leurs vies continuaient et avec la Guerre, Melina voyait l’importance d’avancer. Elle n’était peut-être pas pressée, mais l’idée était bien qu’elle s’établisse dans la vie et elle espérait ne plus vivre de moments aussi noirs que durant la guerre. Elle voulait des rires, de la joie, une famille, une maison…elle avait des désirs bien simples la professeure de potions.

Elle ne voulait pas attendre après lui cette fois. Pas attendre que LUI décide de s’ouvrir. Elle avait attendue, elle avait été patiente dans le passé. Et puis, elle se sentait déjà assez bête d’avoir tenté de l’embrasser –oui oui, vraiment elle n’arrivait pas à imaginer qu’elle avait fait ça.- dès leur première rencontre, elle pouvait bien continuer dans la stupidité en posant des questions. On ne te pose pas de questions Tristan parce qu’on n’ose pas? Mel’ voulait oser. En fait, elle osait maintenant. Même Antho’ n’avait pas posé de questions à propos de la guerre, peut-être parce que lui aussi ne voulait pas en parler, c’était légèrement différent. À la limite, elle ne lui demandait pas ce qu’il avait fait, elle avait seulement désirée savoir s’il était en vie, s’il allait un minimum bien. Réalises-tu, Beau blond, qu’elle s’inquiétait pour toi? Qu’elle c’était fait un sang d’encre pour lui? Comme pour tous ses amis, bien sûr, mais les autres, ils avaient fait preuve d’un peu de gentillesse et avaient donné des nouvelles!

Sauf que c’était peut-être un peu trop pour elle tout d’un coup. Aussi vite qu’elle avait eu le courage de poser des questions, aussi vite qu’elle eut envie de le quitter pour aller à ses appartements. La peur d’un autre rejet était plus brûlante? Peut-être. C’est pourquoi elle s’excusa –de nombreuses fois- et voulue rentrer dans sa chambre. Elle n’aurait pas due, elle aurait dû tenir tête un peu, juste assez pour voir l’hésitation du Prince. Puis il eut des mots. Des mots qui ne la surprirent même pas. Elle eut un semblant de ricanement, sans joie, un sourire tout aussi triste peignit son visage alors qu’elle pivotait ses iris vers Tristan.

‘’C’est terriblement égoïste de ta part. Parce que je m’intéressais sûrement autant que toi à savoir si tu étais en vie.’’

Étrangement, ça ne sonnait pas comme un reproche. Parce que quelque part, savoir qu’il s’était inquiété pour elle était…réconfortant un brin. Étrange, mais le cœur peut se consoler d’un rien, c’est vrai. Mais il fallait qu’il sache qu’elle le trouvait égoïste, qu’il n’aurait pas dû lui faire ça. Surtout que s’il savait qu’elle allait bien, elle aurait pu savoir par cet intermédiaire inconnu que lui aussi allait bien. Quelques mots d’un étranger, une note laissée au hasard…n’importe quoi Tristan. Ne le vois-tu pas dans ses yeux? Elle prenait ses paroles comme un doux aveu et elle y répondait avec cette étrange douceur également. Ce qui aurait pu être une prise de têtes, redevint plus…calme? L’ambiance n’avait rien d’électrique, du moins, ce n’était pas ce que Mel’ voulait. C’était une confrontation délicate. D’autant plus qu’elle parlait avec les mêmes sens cachés que lui. Oui, elle aussi elle le pouvait Tristan. Tu la connais par cœur, alors aussi bien être plus subtile pour faire travailler un peu ta tête.

Puis il pivote. Il veut partir. Fuir à son tour. Parce que là, elle n’allait pas se faire prendre même s’il fait le grand type sombre et froid. Tristan, si tu ne restes pas pour parler, c’est que tu fuis. Mel’ le savait. Elle n’était pas assez idiote pour dire qu’elle n’était rien à tes yeux. Au moins un peu plus que rien si tu prenais le temps de savoir qu’elle était vivante.

Ses autres paroles la surprirent, ses sourcils s’haussèrent alors que son cœur manqua un battement. Peter? Peter…PA? Pas besoin d’un dessin pour comprendre qu’il parlait de lui…surtout que même Amandine n’hésitait pas à pouvoir introduire le nom de PA dans une conversation (ou toutes autres déformations de son nom d’ailleurs). Elle avala sa salive. Croyait-il vraiment que ça allait lui…faire du bien? C’était peut-être le fond de ses paroles parce qu’il n’avait pas un once d’arrogance dans sa voix.

‘’Tristan, je n’ai pas besoin de ta…bénédiction. Je n’ai pas besoin qu’on…-‘’

Elle se stoppa. Elle allait dire quelque chose qui allait sortit tellement étrange qu’elle s’arrêta toute seule. Elle le quitta des yeux pour observer un moment le sol. Elle n’avait pas besoin qu’on lui montre un autre chemin. C’était ce qu’elle avait voulu dire. Entendre qu’elle avait d’autres possibilités ce n’était pas…ce qu’elle voulait savoir, parce que Mel’ n’était pas assez aveugle pour en pas voir les autres hommes autour d’elle. C’était sincère ce que l’ancienne Gryffy ressentait pour Tristan, aussi tortueux ce chemin pouvait sembler être. Et…elle espérait bien que ce n’était pas ce que Tristan souhaitait. Elle avait l’impression qu’il ne se faisait peut-être pas assez confiance. Mais elle ne lui dirait pas, parce que Tristan, manquer de confiance…? Pff, ça tirait de l’irréel! Sauf que là, il partait tranquillement...non, il ne fallait pas.

‘’Tu es peut-être un maniaque de tout savoir sur tout et tout contrôler. De mon côté, j’ai une mémoire qui peut être inquiétante. Je me souviens de beaucoup de choses Tristan. Je me souviens de ce que tu m’as dit avant que ça n’éclate. Et je sais que tu le pensais alors ne tente pas de dire que ça fait longtemps ou d'autres arguments de ce genre. Pas à moi. Elle eut un petit sourire, presque tendre. Elle savait qu'il avait des boucliers comme l'arrogance ou la condescendance pour répondre, elle le prévenait que ça ne marcherait pas cette fois Tout le monde s’inquiète pour moi, tente de m’aider, de me dire quoi faire, mais personne ne me demande ce que je veux vraiment et ce que je suis prête à faire pour.’’

Savait-elle ce qu’il valait Tristan? Peut-être que oui. Mais là, elle avait peut-être trop parlé. Pourtant si lui pouvait lui faire peur en semblant la connaître par cœur, elle pouvait peut-être lui faire peur avec la profondeur de ses sentiments. Aussi bien jouer un peu franc-jeu. Juste une fois. Parce qu’une certitude venait d’entrer dans sa tête. Elle n’allait pas lâcher le morceau tant qu’il allait laisser de l’espoir, tant qu’il allait laisser un sentiment ambigu entre eux. Et oui, elle avait une Amandine dans sa tête qui rageait et tapait du pieds en ce moment.

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Message par Marie_Eve_1989 Lun 11 Jan - 9:36

Et voilà! La roue sans fin qui tourne sans fin! Mais cette fois-ci, ils ont battu un record! Quelques rencontres, pif pouf paf et les voilà de retour à la case de départ. Certes, la Belle avait tous les droits de le traiter d'égoïste, il en était un. Elle avait tous les droits de lui en vouloir! Tristan n'est pas un être naturel dans les relations homme-femme et malheureusement pour le Professeur, c'est elle qui écope. Ce qui est le plus drôle dans cette histoire et que sans doute Tristan a déjà pensé à cela, sans doute Mélina aussi, c'est que Anthony et Amandine ont une relation beaucoup plus saine qu'eux et ils ne se sont jamais rendus jusque là. Alors que pour le Blondinet et la Brunette, ils en étaient au moins à leur 273587286375437835ième fois. Donc, voilà, elle le traita d'égoïste, car il savait qu'elle était en vie et pas le contraire. Encore une fois, elle était dans ses droits. Certes, tous ses amis lui avaient écrit, mais Tristan étant un être à part, n'aurait pas agis ainsi, car il est Tristan. 

Et c'est à ce moment qu'il stoppa sa marche, toujours dos à elle. C'est qu'après tout, il s'en allait. Il avait fini lui. Pas qu'il n'osait pas parlé. En fait, oui, il n'osait pas parlé, car surement ce qu'il avait à dire, elle ne voulait pas l'entendre. Cela ne sonnait pas comme un reproche? Pourtant cela en était un. Car après tout, peu importe la façon dont c'est dit, la phrase possède tout de même le mot "égoïste". C'est un brin reprochant. Même si le Stagiaire se connaît parfaitement, c'est sans doute ce mot qui stoppa sa marche. Peu importe le ton, peu importe le reste de la phrase. Il avait arrêté à "égoïste". Molina était d'une douceur sans fond et aussi sans doute pour cela que le Bellâtre s'intéressait à elle. Le contraire de lui. Pour elle, ce n'était pas une confrontation électrique. Pour lui, c'était, pour l'instant le contraire. Disons, qu'il avait tout un caractère le Monsieur. Et le mot "égoïste" résonnait encore dans sa tête. Il ricana. C'était un petit rire, sec, froid. Sans plus. Aucun mot, toujours de dos. 

Puis, elle continua... à parler. Il prit tout en note. Calculateur va. Elle n'avait pas besoin de sa bénédiction. Ce n'est pas ça qu'il lui donnait. Elle n'avait pas besoin qu'on lui montre un autre chemin. Ce n'est pas ça qu'il faisait. Non, c'était peut-être une façon, un peu trop subtile, de dire, que lui, ce n'était plus un chemin! Mais Tristan, en étant trop secret et renfermé, c'est ce qui résulte de tes phrases. Une confrontation! Même si cela n'en n'et pas une pour Melina, cela en reste une pour le beau Prince. Il prit une grande inspiration. Profonde, lente, cela voulait tout dire. Bien qu'elle ne le vit pas, il ferma les paupières un moment. Pour bien estimer sa réponse. Ne crie surtout pas, Tristan. S'il vous plait ? 

Puis, il se retourna vers elle. Il sortit ses mains de ses poches, pour croiser ses bras sur son torse. Le regard fixe, sur elle. Pas une once de charme, pas une once de charisme. Juste des perles froides. 

"Je ne voulais pas te donner ma bénédiction! Tu fais ce que tu veux Melina. Je ne fais pas partie intégrante de ta vie. Et surtout, ce que je fais de la mienne me regarde. Si j'ai jugé bon de ne pas t'écrire, c'est ce qui était le mieux pour nous deux. Tu me traite d'égoïste... (Petit sourire hautain, une de ses mains ira à son menton, l'autre toujours sur son torse, alors que ses épaules se haussent, comme pour dédramatiser la situation. Comédien va...)... Je te l'accorde, je le suis, sauf tu l'aies toi aussi. N'as-tu pas pensé que si je ne t'écrivais pas c'est que peut-être que si je le faisais, soi ma vie ou la tienne était en danger... Mais je te l'accorde, je suis égoïste... "

Nouveau haussement d'épaules, avec son sourire condescendant. Oui, c'est normal, il a passé du vouvoiement au tutoiement. Il est un peu fâché, ça va passer. Des fois Tristan s'exprime dans la subtilité et c'est mieux ainsi, car quand il s'exprime pour vrai, sans magie et gentillesse, il ne laisse pas beaucoup de place à la subtilité justement.... Ce qui fait de lui... un être qui fait légèrement peur. Et il décroise ses bras. Ramenant ses mains face à lui, avançant d'un pas vers elle. Toujours en la fixant. Non, le regard ne vacille pas un instant. 

"Certes, je suis ravi que tu te rappelles ce que je t'ai dit. Tu as raison je le pensais. Mais deux ans ont passé. Je ne sais pas ce que tu attends de moi, au juste. Ce que tu veux vraiment ? Moi? Tu me veux moi? (Il tape dans ses mains. Froid!) Et après, que veux-tu que je fasse? Que je pose un genou à terre. Que je te demande ta main?(Il rit, pas d'elle, mais de s'imaginer faire cela plutôt) Qu'on ait des enfants ? Une belle vie paisible? Je ne suis pas comme cela et .... Je ne le serai jamais. Écoute tes amis, car je crois qu'ils me connaissent beaucoup mieux que toi..."

Ce n'était pas contre elle, mais contre lui. C'est difficile à expliquer. Mais tout ce qu'il venait de dire, il se méprisait pour cela, car Tristan n'aspirait pas à ça et la Belle oui! Valait mieux le dire. Une bonne fois pour toute. Et il avait raison. La tornade dans ses émeraudes se calma. Son regard s'adoucit. Puis il recula et reprit sa marche, comme il aurait dû faire. Comme cela aurait dû se terminer il y a quelques minutes. C'est très noble de sa part, à Melina, la profondeur de ses sentiments et que sans doute les sentiments à Tristan, face à elle étaient puissants, mais pas assez fort pour faire taire le démon en dedans de lui. Hélas...

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Message par Vanoute Lun 11 Jan - 17:56

Quoi? Elle jouait un peu avec le feu? Non, mais clairement, on peut bien le penser. C’est stupide de sa part, on en convient également. C’est bien parce qu’elle a un semblant de caractère derrière ces étranges sentiments qu’elle survie. Et eux…c’est comme s’ils jouaient à serpents-échelles sans jamais atteindre la fin, ils ne font que reglisser encore et toujours sur le serpent qui mène à la case départ. Cependant si ce n’est qu’à un sens, soit Mel’ qui s’accroche, est-ce que c’est vraiment un jeu ou elle qui se blesse émotionnellement? Elle n’est pas assez cinglée pour hallucinée des sentiments ou du moins quelque chose chez Tristan. Elle est un peu…intense à s’imaginer qu’il a un trop meilleur fond, elle a de l’espoir. Oui c’est ça. L’espoir fait vivre et elle avait survécu sur des rations durant deux ans.

Quoi, tu n’aimes pas entendre la vérité Tristan? C’était toujours pareil. On ne pouvait pas en dire trop au beau blond, parce qu’il était comme ça. Depuis qu’elle pouvait s’en souvenir. C’est sans doute pour ça qu’elle ne fut pas surprise qu’il s’arrête et qu’il réponde à sa douce confrontation par quelque chose de plus…disons agressif sans pour autant être dangereux bien sûr. Et elle réalisa ce qu’elle avait fait quand il prit une bonne inspiration. Elle allait en prendre pour son argent et elle savait que ses mots allaient blessés. C’était presque triste qu’elle le sache et qu’elle se prépare à avoir mal, non? C’est mal Melina, très mal. Ce regard, elle ne l’aime pas. Cette voix non plus.

Au départ, elle fronce les sourcils. Elle est insultée un brin. Prends ses paroles comme tu veux Beau Blond, elle reste silencieuse, elle ne bouge pas et surtout, elle ne quitte pas plus son regard. Elle s’est peut-être endurcie qui sait. Autrefois, elle se serait peut-être emportée. À cause de ce sourire, de tout…cette attitude. Elle inspire une bonne bouffée d’air, mais ne bouge pas plus. Vas-y si ça peut te faire du bien, elle entend, mais ne réagira pas devant lui. Oui, il l’a tutoie maintenant et elle sait ce que ça veut dire. Quand il avance, elle reste de marbre, leur regard ne se quittant toujours pas, parce que lui ne vacillait pas et elle non plus. Elle écoutait attentivement voilà tout.

Elle avale sa salive. C’était douloureux n’est-ce pas Blanche-Neige? Il n’est pas délicat, c’est même…méchant en fait. Et ça fait vraiment mal. Mais il ne faut pas pleurer et surtout, surtout ne pas quitter son regard. Pourquoi es-tu si émotif Tristan si c’est désuet maintenant que deux ans ont passés? Elle ne le demande pas, bien sûr. Mais elle le pense vraiment. Quand il se détourna, elle leva les yeux. Et tu n’as rien à dire Blanche-Neige? Tu ne rajoutes rien, tu ne retoques rien à tout ça? Non, elle a dit ce qu’elle avait à dire et il a fait pareil. Il fallait…maintenant digérer chacun de leur côté. Elle le regarde s’éloigner un peu avant de pivoter vers la porte de ses appartements.

Mel’ n’a rien dit, mais elle sans son cœur battre à ses tempes, elle a chaud, elle ne se sent pas bien. Voilà. Une discussion bien difficile. Et douloureuse. Quand apprendras-tu, Mel? Puis elle ouvre la porte, sans un au revoir, sans rien dire à Tristan. Pas besoin, plus besoin pour le moment.

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